Invader envahit Paris

Expression du vrai talent ? Les graffeurs préfèrent l’anonymat à la célébrité et manient autant le Street Art que la dérision.

Sans doute parce que cet art éphémère est dépendant d’un promoteur, d’un vol ou d’un accident, même si Jack Lang institua cette expression comme un vraie tendance artistique dans les années 80, les artistes aiment se fondre dans la ville, sans doute pour en tirer sa substantifique moelle.

Invader, Graffeur Mosaïste Français et Artiste Vivant Non Identifié (AVNI) mais reconnu, est présent partout dans la capitale avec plus de 1300 mosaïques de toutes tailles, toutes formes, que l’on découvre au détour d’un regard, d’une rue.

Un sac plein de dollars représenté en mosaïque au-dessus d’une enseigne de renom, où le zéro est aussi important que le 1 étonne et amuse et puis  sur le chemin de l’Avenue des Ternes, le regard se déplace vers un extraterrestre placé tout en bas, au pied d’un terrain de jeu. A quelques mètres, une famille de 3 bonhommes verts sur le bandeau ciment d’un magasin de chaussures, mais mon œuvre préféré se situe rue de la Verrerie (Paris 4 eme) avec cette fresque monumentale représentant une scène reposante et porteuse d’espoir avec cet oranger près d’une fontaine et la présence de 2 colombes.  Si la symbolique est forte, le tout est rafraichissant et attire les touristes.

 A vous de trouver, lors de votre passage à Paris, une des mosaïques éparpillés dans la capitale. Chacune porte un numéro et si on parle chiffres plus de 3000 œuvres disséminées dans 60 villes autour du monde. Les Anglais ont Banksy, nous avons Invader, Pimax, l’école Française est dynamique. Street Art durable ou éphémère.