Le grand palais éphémère, c’est une première pour le salon du Livre devenu Festival du Livre de Paris.
Un invité d’honneur, l’Inde avec des stands d’éditeurs et un lieu d’animation, le tout placé, côté Tour Eiffel.
L’occasion de découvrir des univers nouveaux et d’entrer dans le quotidien d’un des pays les plus peuplés du monde.
Parmi les 5 auteurs à l’honneur, Salman Rushdie, bien sur, dont la notoriété liée à une fatwa sur un de ses romans a condamné l’auteur, écrivant en Anglais et vivant en UK puis aux USA, à une image sulfureuse plus qu’à la qualité de son écriture. D’une autre génération, voici Chetan Bhagat qui décrit dans ses livres, une classe moyenne nouvelle ancrée dans la modernité. Une société Indienne que l’on connaît peu.
Bref, une vision complémentaire des expressions cinématographiques que l’on connaît sans doute mieux avec Bollywood ou la présence de films et séries sur des sites de streaming.
Entre littérature et Bollywood
Ceci n’est pas un hasard car de nombreux livres de Chetan Bhagat ont été adaptés au cinéma. Un parcours particulier pour cet auteur passé dans une première vie par Goldman Sachs et la Deutsche Bank à Hong Kong dont il est Vice Président en charge de la Stratégie jusqu’en 2008, année où l’auteur vend 500 000 livres en moins de 3 mois et se consacre définitivement à son métier d’écrivain à plein temps en Anglais et en hindi.
« The place to be » pour les écrivains
L’espace du 1er Festival du livre, après covid, reste consacré aux livres de langue Française.
A la recherche de livres d’art, de polars, de livres scientifiques, historiques, au gré des passions des des lecteurs. Il était souvent difficile d’accéder aux stands des maisons d’éditions tant le flot de visiteurs était important dans la partie principale. Même succès aussi pour les conferences.
Loin de l’image d’écrivains distants, on a découvert des écrivains décontractés et heureux d’être en contact avec leurs publics. Pendant quelques jours le festival a été la place « to be » pour les écrivains faisant concurrence à la Closerie des Lilas et à Drouant.
Demain, l’Italie
Développer l’intérêt d’un public acquis à la culture écrite en faisant découvrir d’autres mondes, d’autres vies par le livre est un pari généreux et élégant.
Fort de son succès, l’an prochain le festival honorera la littérature et l’Italie, de belles œuvres en perspective, toujours au Grand Palais Ephémère. On l’espère sur une semaine pleine.